3ème Colloque International du RAIFFET (Réseau Africain des Institutions de Formation de Formateurs de l’Enseignement Technique)
Abidjan (Côte d'Ivoire), 27 - 30 Octobre 2010
IPNETP Abidjan
Dans le cadre de ses activités périodiques, le Réseau Africain des Institutions de Formation de Formateurs de l’Enseignement Technique (RAIFFET) en partenariat avec l’Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNETP) d’Abidjan, le bureau de l'UNESCO-BREDA de Dakar et d’autres partenaires au développement se proposent d’organiser du 27 au 30 octobre 2010 à Abidjan (Côte d’Ivoire), le troisième colloque International du RAIFFET sur le thème : « Education Technologique, Formation Professionnelle et Egalité des chances ».
Dans le sillon des deux précédents organisés respectivement à Libreville (Gabon) et Tunis (Tunisie) sur les thèmes: « Education technologique, formation professionnelle et développement durable » et « Education technologique, formation professionnelle et lutte contre la pauvreté », ce troisième colloque sera le prolongement des réflexions entamées à Libreville et poursuivies à Tunis.
Thématiques
Thème 1 : Égalité des chances et sociétés.
Depuis deux siècles et demi, les discours sur « l’égalité des chances » se sont multipliés. Peut-on raisonnablement espérer que les faits assument un jour cette notion ? Est-elle assez justement définie pour ne pas rester seulement un idéal symbolique ? Les domaines visés par cette quête de l’égalité des chances ont varié : selon les époques, il a pu s’agir de réduire, ou bien d’harmoniser, les diversités de races, de classes sociales, de statuts sociaux, de sexe, etc. Cette notion a répondu à des objectifs différents, dépendant des temps, des lieux, des états économiques, idéologiques ou politiques variables des diverses histoires sociales. Alors, que faut-il entendre, aujourd’hui et pour demain, par développement de l’égalité des chances dans nos diverses contrées ? Les réponses à ces questions, historiques et théoriques voire politiques, pourront éclairer les exemples de pratiques formatrices d’aujourd’hui, qui se révèlent efficientes pour égaliser les chances des formés vis-à-vis de leur insertion sociale, et définir les conditions de formations à inventer.
Thème 2 : Éducations Technologiques et développement de l’égalité des chances de départ.
Dans certaines sociétés, de fait, la « démocratisation de l’enseignement » a pu résulter majoritairement du développement de formations technologiques et professionnelles, par exemple aux USA ou en France ; il arrive aussi que cette fonction régresse ! Quelles sont les conditions pour que de tels enseignements formels ouvrent à plus de jeunes, privés de formation sans cela, des voies d’accès à des compétences et des savoirs autres que ceux offerts par des scolarités «classiques» ? Chacune de nos sociétés peut offrir, de façon importante ou marginale, des voies efficientes pour ces types de processus, et il est important d’en faire connaître les conditions et les difficultés. Quelles mesures politiques, institutionnelles, pédagogiques…, ont permis les réussites constatées ? La multiplication des voies institutionnelles de scolarisation ou d’apprentissages pratiques, la variété de leurs formes pédagogiques, sont réputées faciliter la réussite de chacun, au-delà de l’égalité des chances pour tous. Qu’en est-il d’après nos expériences de recherches ou de pratiques ? En quoi les organisations scolaires ne dénaturent-elles pas la nature même des savoirs technologiques ? Quels dispositifs didactiques permettraient-ils ses apprentissages de manière efficace ?
Thème 3 : Formations Professionnelles et développement de l’égalité des chances d’insertion sociale.
Le chômage, maladie endémique de nos sociétés contemporaines, met au premier plan le rôle des compétences d’ «entrepreneuriat», d’ «employabilité» des citoyens, en vue d’égaliser leurs chances face à l’emploi. Les formations postscolaires, les formations qui échappent aux formes institutionnelles traditionnelles, seraient censées offrir une « deuxième chance » aux citoyens que leur formation initiale n’a pas réussi à mettre à égalité de chance d’insertion professionnelle avec leurs concurrents aux parcours scolaires moins difficiles. Les débouchés professionnels formels s’adressent à un secteur professionnel qui reste très minoritaire dans de nombreux pays africains, laissant dans un flou de non-formation toute l’insertion dans le secteur informel. N’est-il pas nécessaire de développer et soutenir les expériences qui visent à rapprocher la formation professionnelle de ces secteurs d’emplois ? Le choix de filières plus proches des offres d’emplois effectives favoriserait des parcours plus rapides de formations mieux adaptables. Nos analyses et nos pratiques précisent-elles les conditions de telles réalisations ? Ces formations, continuées ou permanentes, fonctionnent-elles à tous les niveaux et dans tous les domaines de qualifications professionnelles? Quelles sont nos expériences à partager dans ces domaines ?
Thème 4 : Les chances d’accès aux métiers de l’économie réelle, développées par les EFTP pour chaque formé.
Les reproches les plus fréquents à l’adresse des enseignements et formations technologiques et professionnelles (EFTP) concernent leur coût réputé insupportable, et leur inadéquation aux emplois réellement disponibles dans nos sociétés. Dans l’hypothèse où ces défauts sont réels, les EFTP ne peuvent guère prétendre développer l’égalité des chances pour nos concitoyens. Il sera très intéressant de rassembler dans cette rubrique, les analyses qui éclairent les causes et les contextes de ces défauts. Seront surtout fructueux, les exemples de formations à coût minime, à condition de sauvegarder surtout leur ouverture sur l’embauche des formés ou des créations de leur propre emploi, développant ainsi leurs chances d’accès au monde du travail.
LE COMITE SCIENTIFIQUE
Président :
Jacques Ginestié
Membres :
Virginie Albe Ahmed Ben Cheikh Larbi Adel Bouras Mortalla Diallo Gaston Dzondhault Jean Baptiste Gbongué Bernard Hostein Nawal El-Kahina Khelalfa Christian Mouity Paul N’Da Ernestine Ngo Melha George Provençal |
Marseille Cedex 4
Cachan - Paris Tunis Tunis Dakar Brazzaville Abidjan Grand Bassam Blida Libreville Abidjan Abidjan Yaoundé Koudougou Tema Rabat Trois-Rivières
|
FRANCE
FRANCE ALGERIE GABON GHANA |
Proposition de soumission d’une communication
La page de garde comportera obligatoirement :
- le titre de la communication
- la présentation des auteurs
- premier auteur
- Institution ou laboratoire de rattachement
- Adresse
- Téléphone
- second auteur
- Institution ou laboratoire de rattachement
- Adresse
- Téléphone
- Un résumé de 2 500 signes (espaces et ponctuations compris) précisera explicitement :
1) le contexte
2) le cadre de l’étude
3) la méthodologie mise en œuvre
4) les principaux résultats obtenus.
Les propositions doivent être envoyées par courriel électronique sur l'adresse mail :